La vengeance laisse toujours un goût amer dans la bouche du juste, car le juste sait que cultiver la haine est source de corruption... Et finit par perturber son ésprit à tel point qu'il peut y prendre goût, et ne plus agir comme le juste qu'il affirme être.
... Mais jamais... Jamais je ne me suis prétendue être juste.
La nuit, calme, froide..
La lune haut dans le ciel, veille sur Azeroth.
Nous sommes au Berceau de l'hivers, bien loin de long guet déja, quelque part dans la neige et la glace.
Pas un seul bruit... Pas un seul signe de vie.. Mis à part les hurlement d'un humain.. Des hurlements de souffrance.. de terreur.. de détresse.
L'humain rampe, il tente d'échapper à quelque chose.. à quelqu'un.
Ses yeux sont aussi noirs que les larmes qu'ils pleure, sa peau vire au jaunâtre, puis au verdâtre.
Laissez.. moi.. pitié.. Je ne veux pas mourir.. , implore t il, tendant la main vers les deux étranges silouhette, lui cachant la lune.
Pourrit en silence, bâtard.. Je ne compte pas t'achever de suite, profites des derniers instants de ta misérable existance. Des mots en thalassien, prononcés par une voix féminine et.. jeune, l'humain ne peut les comprendre. Il aura pour toute réponse " Pitié..", qu'il répète trois fois, avant de plonger le visage dans la neige, sanglotant, abandonnant tout espoir, il sait qu'aujourd'hui il paye de son sang, pour ses crimes... pour son crime.
Allez, souffre maintenant ! Hurle !
Un rayon vert jaillit de la main de l'étrange silouhette d'ombre, frappant la nuque de la victime.
Les hurlements de celui ci glaçent le sang des gobelins de Long guet plus que l'hivers ne le fait déja.
Ils ont peur... Tous peur.. de ce qui le pousse à hurler.
Les hurlements s'arrêtent après quelques minutes et ne reprendront jamais, l'humain est mort.